Les débuts

Carel entretien un lien particulier avec vous. Comme si la maison avait toujours fait partie de votre vie, de votre quotidien. 
Depuis 70 ans, cette relation singulière nous guide dans le temps. Avant d’être une histoire d’amour, Carel est une histoire de famille.

En 1947, Georges Carel quitte sa ville natale de Grenoble et s’installe à Paris avec son épouse, Rosa. 

"Empêcher la femme de marcher tristement"

1952

Quelques années après avoir quitté leur Grenoble natale, Georges et Rosa Carel ouvrent leur première boutique de chaussures pour femmes boulevard Saint-Michel. Le quartier est audacieusement choisi pour sa proximité avec l’université de la Sorbonne, un lieu jeune et insouciant, dont les nombreuses terrasses de cafés inspirent un certain cannage...

Le créateur se met alors au service des femmes et des étudiantes, le succès est immédiat.

Fils de cordonnier, le pied de la femme n’a aucun secret pour Monsieur Carel. Il développe des souliers confortables et élégants qui accompagnent les femmes du matin jusqu’au soir. C’est une nouvelle ère pour une jeunesse libérée, qui ne rêve plus mais vit enfin. Les couleurs ternes font partie du passé tandis que les couleurs vives révèlent les femmes. Une idée unique qui rend les souliers Carel reconnaissables entre tous.

C’est aussi le grand début des talons hauts, inspirés par le New Look signé Dior. Pourtant, la femme Carel aspire à plus de liberté de mouvement, délicat talons aiguilles. Le créateur privilégie alors le talon « trotteur » (de 3 à 5 cm), plus accessible pour les femmes actives.

La femme s’émancipe, Carel l’accompagne, c’est« l’interdit d’interdire » 

1960

Pour Carel les choses bougent, avec l’ouverture de la boutique aux Champs-Élysées, puis l’ouverture du rayon chaussures des Galeries Lafayette, Carel est la première marque de chaussures exposées.

Côté mode, les femmes s’approprient à la fois le jean traditionnellement masculin et la minijupe de Mary Quant. Pour les chaussures, on préfère les babies, les bottines ainsi que les cuissardes, que l’on retrouve naturellement chez Carel.

Entre liberté et sensualité

1970

En 1974, Carel met au point le Marquis, une ballerine à talon plat ornée d’un nœud au doux accent aristocratique. Un modèle intemporel, à la fois simple et élégant.

Les souliers sont une réussite (écoulés à plus d’un million de paires), et ils sont très vite appréciés de célébrités telles que l’actrice Isabelle Hupert.

En 1976, Carel crée le modèle Topo, ballerine souris aux moustaches facétieuses. La maison conte ses fables en créant des ballerines créatives inspirées d’animaux, qu’il est possible de retrouver encore aujourd’hui en boutique. L’humour fait son entrée dans l’histoire de la marque.

Les seventies continuent sur la lancée de la décennie précédente, avec, entre autres, la reconnaissance de l’autorité parentale partagée et l’égalité de la rémunération entre la femme et l’homme. Des débats sur le droit à l’avortement sont organisés, avec des événements tels que le Manifeste de 343, où de nombreuses femmes prennent la parole sur le sujet.

Ils entraînent sa légalisation, suivi de celle du divorce par consentement mutuel en 1975, année internationale de la femme.

Les souliers sont une réussite (écoulés à plus d’un million de paires), et ils sont très vite appréciés de célébrités telles que l’actrice Isabelle Huppert.

En 1976, Carel crée le modèle Topo, ballerine souris aux moustaches facétieuses. La maison conte ses fables en créant des ballerines créatives inspirées d’animaux, qu’il est possible de retrouver encore aujourd’hui en boutique. L’humour fait son entrée dans l’histoire de la marque.

1977

Peu de temps après, en 1977, Carel installe son usine à Blois et débute simultanément ses campagnes publicitaires avec le photographe des stars Jeanloup Sieff.

Elles y dévoilent des femmes sensuelles et libérées, disposant pleinement de leur corps.
Leur collaboration durera 10 ans.

Fin des années 1970

Chez Carel, l’entreprise familiale s’agrandit avec l’arrivée des enfants : Tony (qui vient de terminer sa formation en Italie), et Gilles, le gendre.

C’est également à ce moment que l’international nous ouvre ses portes grâce à l’ouverture d’un corner chez Bergdorf Goodman.

1980

  • Les années 80 annoncent le renouveau de la mode, et mettent sur le devant de la scène des jeunes créateurs talentueux comme Thierry Mugler, Jean-Paul Gaultier, de Castelbajac, Chantal Thomas, Issey Miyake et bien d’autres, qui choisissent Carel pour accompagner leurs collections.

    Cette époque donne naissance à des créations originales et excentriques, ainsi qu’à de longues amitiés entre la Maison et les créateurs. Les modèles Carel sont alors portés par les tout premiers « tops ».

    En 1984, Georges Carel se retire, tandis que la nouvelle génération s’implique davantage dans le développement de la marque. Michèle Bineau-Carel vient compléter l’équipe familiale et Michel Vivien fait ses armes chez Carel.

L'excentricité Carel en vogue

1990

La fin du 20ème siècle est placée sous le signe de la fête, et les années 90 marquent les débuts de la musique électronique.

Entre rave party à Détroit et concerts des Spice Girls à Londres, noctambules et célébrités arborent des looks de soirée plus en plus excentriques qui vont inspirer la mode de l’époque.

Carel n’hésite pas à suivre le mouvement, et innove avec des couleurs encore plus flash, et l’utilisation de plastique transparent sur ses chaussures. 

Carel s'est verni : création du nouvel iconique, la Kina

2010

Depuis sa création, la Kina est toujours fabriquée de manière artisanale dans nos ateliers Italiens. Elle a été déclinée à l’infini dans divers matériaux et couleurs toujours plus folles !

Elle vit et change tout en gardant toujours la courbe parfaite. Celle qui laisse apparaitre le début des doigts de pieds dans un joli décolleté. Celle qui affine le pied maintenu par 3 brides, qui sublime la silhouette. Celle dont le talon trotteur de 4 cm permet de marcher le jour et de danser la nuit. 

UN NOUVEAU CHAPITRE

Frédérique Picard reprend les clés de Carel à ses fondateurs. À partir des valeurs patrimoniales et intemporelles de la marque, elle aura à cœur grâce à une nouvelle équipe de talents de retrouver l’allure pop, audacieuse, et joyeuse des débuts.

Les boutiques sont dynamisées, notamment avec l’aide de l’architecte Claudio Colluci. Cette renaissance entraîne la création en 2014 d’un nouveau modèle iconique, le « Kina ». Une babies à bride que s’arrachent les influenceuses, comme la britannique Alexa Chung.

Le retour de la maroquinerie

La maroquinerie fait son grand retour et la marque fait son entrée aux États-Unis avec les concepts stores Opening Ceremony.

Cette décennie particulière voit naître les réseaux sociaux ainsi que ses influenceuses, un site internet est également crée en 2012.

LANCEMENT DE LA LIGNE "CAREL CARES"

2020

Nous avons à coeur de recycler et de donner une nouvelle vie aux stocks dormants, afin de vous pro- poser notre première ligne de souliers éco-sourcés.

Depuis 70 ans, Carel est à vos côtés, aujourd’hui, de nouvelles problématiques se posent à nous. Carel cherche toujours à innover. Soucieux de protéger l’environnement, nous sommes constamment à la recherche de solutions plus éco-responsables.

En 2020, Carel lance sa ligne de souliers conçue à partir de matières alternatives. Que ce soit avec des modèles plus durables ou à l’aide de nouveaux matériaux comme des cuirs alternatifs (le Piñatex et l'Appleskin).

La sélection Carel Cares est créée pour faciliter la recherche des clientes en quête de chaussures éco friendly.
Il s’inscrit au cœur de nos valeurs : durabilité et responsabilité de génération en génération.

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